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Le stade Felix BOLLAERT
Construit entre 1931 et 1932, le stade Felix Bollaert a été remanié à deux reprises, lors de l'Euro 1984 ainsi
que pour la Coupe du Monde 1998. Il compte aujourd'hui 41 500 places et affiche un taux de remplissage proche de 96%. |
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QUI ETAIT FELIX BOLLAERT ?
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La famille de Félix Bollaert (1855-1936) arrive à Lens
en 1856. Edouard Bollaert, le père, est président du
conseil d'administration de la société des Mines de la
ville. Felix suit de brillantes études supérieures dont
Polytechnique. Sa formation lui permet de prendre la
direction du service commercial des Mines. Il succède à
son père en 1922. C'est sous sa présidence que le stade
du Racing est construit. Il oeuvre pour la paix sociale
en décernant des prix honorifiques comme celui de "vertu
sociale" ou de "jardinage". Il a également créé des
fondations au profit d'ouvriers méritants. |
SOIR DE MATCH A BOLLAERT
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Les soirs de match à Bollaert, l'animation ne se fait
pas que sur le terrain. Dans les coulisses et les
alentours du stade, tout un petit monde s'active.
Pour tous, VIP ou simples supporters, il est un point de
raliement obligé : les baraques à frites. Il n'est pas
concevable d'assister à une rencontre sans déguster "les
meilleures frites de France" de Jean-Pierre Dambrine.
Les prestations du club : l'espace VIP et Privilège :
Cocktail, match et repas gastronomique pour les
partenaires du club. Mais aussi la collation, taverne où
est servi un buffet campagnard avant les rencontres, et
le club Bollaert : réservé aux chefs d'entreprises et
VIP. Parmi les prestations, buffet d'avant-match, et
spectacles ou concerts en fin de soirée. |
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UN STADE A L'ANGLAISE
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Serge Doré, directeur général du club :
"On dit souvent que Lens est le plus britannique des
clubs français, c'est une vérité. En Angleterre, quelque
soit les résultats de l'équipe, leur place au niveau du
classement, même leur division, on est fan à vie du club
et on accepte les bons et les mauvais moments, même si
on préfère avoir que de bons moments. Le club, on le
protège... Il n'y peut-être pas de volonté au départ
d'avoir un stade britannique, mais il se trouve que le
stade a toujours été qu'un stade de foot, c'est à dire
avec des tribunes proche des lignes de touche. On vit
pratiquement dans le match avec les joueurs. Cela crée
un environnement, une ambiance proche de ce qui se passe
en Angleterre. Je pense même qu'aujourd'hui, pour voir
beaucoup de matches en Angleterre, en terme d'ambiance,
en terme de couleurs, et de chants, on est passé au-delà
de nombreux clubs anglais, hormis peut-être Liverpool.
Même à Manchester, dans le stade, on ne trouve pas une
ambiance très forte. C'est devenu très cher, beaucoup
moins coloré. Même si Manchester est aujourd'hui pris en
exemple, et c'est vrai que c'est un exemple dans de
nombreux domaines, au niveau de l'animation dans les
stades, ça commence à devenir un peu tristounet.
Je me souviens d'avoir assisté à Chelsea-Barcelone, en
Champion's League. Je me suis trouvé dans une tribune où
j'avais le sentiment de m'ennuyer, non pas à cause du
spectacle qui était offert parce que c'était un beau
spectacle, mais dans les tribunes il n'y avait pas
d'ambiance. On ne vit qu'avec des interdictions, si vous
avez envie de fumer une cigarette c'est interdit. Si
vous avez envie de vous lever pour applaudir une belle
action, vous avez trois stadiers qui vous tombent dessus
pour vous demander de vous rasseoir. Ce n'est pas
vraiment l'approche nous avons du football dans les
tribunes." |
UN HOMMAGE AUX GRANDS ANCIENS
A Bollaert on respecte le passé et le maillot lensois.
Chaque grande figure du Racing a donné son nom à une
tribune en guise d'hommage.
Henri Trannin : ancien directeur sportif, décédé en 1974
Tony Marek : joueur et entraîneur du Racing
Xercès Louis : International dans les années 50
Elie Delacourt : ancien président des supporters
Max Lepagnot : ancien dirigeant et président du district d'Artois.
Infos recueillis sur www.lequipe.fr
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